Andrés Marcos Burriel

Page de titre de ''Noticia de la California'' de [[Miguel Venegas Andrés Marcos Burriel y López (Buenache de Alarcón, province de Cuenca, 1719 - Cuenca, 1762) était un jésuite, historien, épigraphiste, auteur et éditeur espagnol, et l’une des figures éminentes des Lumières espagnoles.

Issu d’une famille aisée, il put faire des études au Collège impérial de Madrid, puis entamer en 1731 son noviciat au séminaire de jésuites, suivi d’études universitaires de théologie et de philosophie à Tolède et à Murcie. Il se lança ensuite dans la carrière d’enseignant et exerça à Madrid et à Alcalá de Henares. En 1749, sa renommée d’érudit s’étant propagée, Burriel fut placé sous l’autorité du père Francisco de Rávago, confesseur du roi et directeur de la Bibliothèque royale de Madrid, et sera peu après désigné par son ministre de tutelle José de Carvajal, sur ordre de l’Académie royale d'histoire et sur les instances du roi Ferdinand VI, pour diriger la ''Commission des archives'', dont la mission consistait à collecter, puis à éditer, sous une forme critique, les minutes des conciles espagnols, les inscriptions lapidaires, les chroniques, les fors etc., et surtout à expurger dans les archives ecclésiastiques les documents se rapportant aux droits régaliens en vue de les exploiter comme éléments de preuve dans le contentieux qui opposait alors l’Église et la monarchie espagnole autour des prétentions curiales. Burriel dépêcha donc des personnes de confiance vers les différentes archives à travers toute l’Espagne en vue notamment de composer une ''Collection de droit espagnol ancien et moderne''. Mettant en œuvre une méthodologie rigoureuse, ne rechignant pas à collationner « lettre à lettre et point par point » avec les pierres originales les copies faites avant lui, et dénonçant les lourdes erreurs se trouvant dans les principaux textes d’histoire juridique de l’Espagne publiés auparavant, il recueillit ainsi plus de 13 milliers de documents, dont plus de 4000 inscriptions lapidaires et plus de 2000 pièces numismatiques. Après avoir rempli cet office de 1750 à 1756, il dut consentir, à la suite d’une disposition arbitraire du nouveau secrétaire d’État, Ricardo Wall, à se dessaisir de tous les papiers produits par sa Commission et de les expédier à Madrid. Il reprit alors son parcours de professeur, enseignant la théologie à Tolède, puis la philosophie morale à Madrid, ce jusqu’en 1762, année où, gravement atteint de la tuberculose, il s’en retourna mourir dans sa province natale.

Il était en correspondance avec Gregorio Mayans et Enrique Flórez, et tenta à leurs côtés de redresser les aberrations de l’historiographie antérieure, laquelle avait falsifié l’histoire de l’Espagne pour accréditer certains événements du passé au bénéfice du pouvoir alors en place. En tant qu’éditeur, il publia et annota nombre d’ouvrages ou de manuscrits inédits, dont notamment une édition réorganisée et annotée du manuscrit ''Empresas Apostólicas'' du père Miguel Venegas, qui connut de multiples traductions. Dans le domaine juridique, il rédigea sur le ''Fuero Juzgo'', qu’il prisait particulièrement, une étude approfondie qui sera publiée plusieurs décennies après sa mort. Informations fournies par Wikipedia
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